Comment se passe une séance de botox ?

Comment se passe une séance de botox ?

Qu’est-ce que la toxine botulique et comment fonctionne-t-elle ?

Qu’est-ce que la toxine botulique et comment agit-elle ? Quelles sont ses utilisations en médecine esthétique et les faux mythes liés à certaines périodes de l’année. Nous analysons son utilisation, ses contre-indications et ses effets secondaires avec un docteur spécialiste en injection botox , chef de l’Unité opératoire de chirurgie plastique dans un Centre de médecine et de chirurgie esthétique, notamment de nombreux spécialistes utilisent le botox à Genève.
La toxine botulique est une neurotoxine qui agit au niveau des terminaisons nerveuses qui innervent les muscles. Surtout connue pour son utilisation en médecine esthétique sous le nom de botox, elle peut être utilisée dans différents domaines et il en existe plusieurs types.

 

Le visage humain est avant tout l’instrument qui sert à séduire. Gaston Bachelard

 

La toxine botulique en médecine esthétique : ce qu’il faut savoir
Administré par injection, il crée une immobilisation partielle momentanée. Il s’agit d’une manifestation clinique caractéristique du botulisme : la toxine botulique ne bloque les muscles qu’aux sites d’inoculation, établis sur la base de schémas spécifiques et bien programmés, tandis qu’aux sites de non-inoculation, il y a compensation contractile des muscles non soumis au traitement.
La toxine botulique en médecine esthétique : à quoi sert-elle ?
La toxine botulique utilisée dans les traitements de médecine esthétique est une toxine de type A, généralement utilisée dans la région fronto-glabellaire, c’est-à-dire entre les sourcils, et sur la surface fronto-périoculaire, dans la zone autour des yeux. Elle est utilisée pour lisser :
• les rugosités de l’expression ;
• les plis léonins intercalés entre les sourcils ;
• les rides frontales sous-taliennes ;
• les pattes d’oie.
La toxine botulique permet également d’obtenir un effet lifting de la queue du sourcil : c’est-à-dire que la queue du sourcil peut être relevée à la demande du patient et ainsi élargir le regard, sans avoir recours à une opération d’ablation telle que la blépharoplastie, sans pour autant la remplacer.
Et c’est précisément l’idée qui sous-tend l’utilisation de la toxine botulique : réaliser un traitement qui maintient et sauvegarde le naturel de la personne. Il ne faut pas créer des regards trop accentués, ni provoquer une immobilisation trop importante qui empêcherait inévitablement le patient d’avoir une mimésis naturelle et spontanée lors de la socialisation. Un bon spécialiste est capable de sauvegarder le dynamisme dans l’expressivité du tiers supérieur du visage, c’est-à-dire les yeux et le front.

 

Déroulement et durée du traitement

Le traitement est effectué rapidement, en 5 minutes seulement : après avoir dilué le produit dans du sérum physiologique et désinfecté la zone à traiter, le spécialiste effectue de petites piqûres avec une aiguille très fine. Certains patients peuvent ressentir une légère sensation de brûlure, tandis que les hématomes et les ecchymoses sont rares : une crème solaire est utilisée si le patient s’expose au soleil.
Quelle est la durée d’action de la toxine botulique ?
L’efficacité de la toxine botulique n’est pas immédiate : en moyenne, les premiers effets se font sentir au bout d’une semaine environ. Une phase de stabilisation, c’est-à-dire d’activité, est suivie d’un plateau (stabilisation) vers 3 à 4 mois, après quoi l’efficacité de la toxine commence à s’estomper.
Vers le 4e/5e mois, le patient commence à voir sa motilité se rétablir au niveau du site traité, et vers le 6e mois, il subit une restitutio ad integrum. C’est-à-dire que le patient revient à l’état dans lequel il se trouvait avant le traitement.

 

Contre-indications

L’utilisation de la toxine botulique est absolument contre-indiquée chez les patients souffrant de :
• neuropathies ;
• dystrophies musculaires.
 Effets indésirables : comment prévenir la migration et résoudre les asymétries ?
Quelles sont les attitudes à éviter ? Pendant le traitement, il est bon que le médecin explique au patient certaines précautions à prendre pour que la toxine administrée agisse sans effets indésirables tels que la migration ou la création d’asymétries.
Dans les premiers jours suivant le traitement, afin d’éviter la migration de la toxine, c’est-à-dire son déplacement par action mécanique du site d’inoculation vers d’autres parties du visage, il est nécessaire, lors de l’application de maquillage ou de crèmes, d’effectuer des mouvements qui, partant de l’œil, se dirigent vers l’extérieur du visage, en direction des cheveux et des oreilles.
La toxine botulique migrée pourrait en effet provoquer un ptosis des paupières, c’est-à-dire une chute de la paupière, qui peut se résorber spontanément mais qui est gênante.
Un deuxième type de migration à éviter est celle par positionnement, c’est pourquoi il est demandé au patient de ne pas trop baisser la tête et, d’une manière générale, d’éviter les efforts physiques importants dans les deux premiers jours post-traitement.
Les asymétries sont rares :

Si elles se produisent, par exemple, dans la zone des sourcils, elles peuvent être corrigées en 1 semaine/10 jours, avec une seule inoculation si nécessaire.

Carlina