Étiquette : Récupération
Désir de beauté, désir de remise en forme, désir de liberté. Jamais la chirurgie plastique sous toutes ses formes n’a été un compagnon aussi précieux dans la quête du bien-être psychophysique, pour se transformer, se réinventer, éliminer les problèmes esthétiques et fonctionnels qui nous accablent. Un nouveau look comme une nouvelle réalité, pour réveiller cette énergie vitale positive qui rend notre vie meilleure et augmente notre estime de soi. Les territoires humains à explorer sont nombreux : interventions thérapeutiques esthétiques, malaises existentiels, problèmes psychologiques, stress ou dépression liés à des défauts physiques, et nombreux sont les patients qui nous demandent s’ils peuvent prendre un congé de maladie lorsqu’ils doivent subir une retouche esthétique.
Si le but de la chirurgie esthétique est thérapeutique, ou si le défaut esthétique provoque des problèmes psychologiques graves ou du stress (comme un syndrome anxio-dépressif documenté par un certificat médical), ou si la chirurgie doit être effectuée pour remédier à une opération antérieure qui n’a pas réussi, lorsque des complications inattendues surviennent (saignements hématomes, infections, rupture ou contracture capsulaire de la prothèse), il sera possible de prendre un « congé de maladie » pour l’état d’incapacité temporaire, et les jours d’hospitalisation, de séjour postopératoire et de convalescence seront indemnisables. Si, par contre, le but est purement esthétique, si l’opération ne sert qu’à améliorer l’apparence, elle n’est pas indemnisable et le travailleur devra demander un congé.
Beaucoup de patients, en tout cas, sans se poser la question de savoir quelle est la frontière entre les objectifs thérapeutiques et les objectifs purement esthétiques, choisissent quand même les vacances. Petits ou grands changements, micro ou macro opérations, l’important est de pouvoir suivre ses rêves dans le confort, de pouvoir choisir librement la période à consacrer à soi-même loin des indiscrets tels que directeurs, chefs de bureau et collègues, de gérer au mieux la convalescence, et de ne reprendre le travail que lorsque les signes du bistouri ont disparu. Une autre question très fréquente est en fait : « Combien de jours faut-il pour retrouver la forme ?
L’évolution post-opératoire et la convalescence sont des phases très subjectives, bien qu’aujourd’hui elles soient généralement très simplifiées. Les indications générales sont d’environ sept jours pour la chirurgie mammaire, c’est-à-dire l’augmentation mammaire, la mastoplastie, la réduction mammaire, la mastopexie. Pendant les trois ou quatre premiers jours postopératoires, il est recommandé de se reposer, en veillant particulièrement à ne pas solliciter les muscles pectoraux. Une fois les pansements retirés, la patiente porte un soutien-gorge de maintien et peut reprendre le travail au bout d’une semaine environ. Pour la liposuccion ultrasonique avec la méthode Vaser, qui implique de très petites incisions et une réduction drastique des traumatismes, il faut compter un maximum de 5 jours, après quoi le patient peut reprendre ses activités normales en portant le body post lipo. Dans le cas d’une blépharoplastie, la cicatrisation est rapide : il est recommandé de se reposer avec la tête surélevée par deux oreillers pendant deux ou trois nuits, et l’ablation des points de suture est généralement effectuée entre le quatrième et le sixième jour. Au bout d’une semaine maximum, tout sera rentré dans l’ordre. La plastie abdominale, quant à elle, mérite un chapitre à part. Elle peut être réalisée en version complète ou en version mini, cette dernière étant indiquée pour résoudre des imperfections moins prononcées. Dans le premier cas, la cicatrice s’étend d’une hanche à l’autre ; dans le second, elle est beaucoup plus petite. En outre, si elles sont présentes, les hernies abdominales peuvent être réparées et les muscles droits reconstruits pendant l’opération. Pendant quelques semaines, il ne sera pas possible de conduire des véhicules à moteur, les points de suture externes seront retirés sept à quinze jours après l’opération et, pendant les quatre premières semaines, il faudra éviter de faire de grands mouvements avec le tronc. Après l’ablation des points de suture, le travail peut être repris, mais à un rythme modéré. La planification ne sera toutefois possible qu’après la première visite ».
L’art de remodeler le corps et l’estime de soi d’un patient est une œuvre en plusieurs actes, qui commence toujours par la première visite. De la décision de recourir à la chirurgie esthétique au lit du bloc opératoire jusqu’au retour aux activités normales, l’étape n’est jamais facile, et la seule recommandation est de procéder à un bilan préopératoire approfondi.