Contre indication pour conduire une voiture

Contre indication pour conduire une voiture

Les antihistaminiques plus récents [par exemple, la cétirizine (par exemple, Zirtec), la loratadine (par exemple, Clarityn)], en raison de leurs caractéristiques chimiques, pénètrent mal dans le système nerveux et ne semblent pas, aux doses thérapeutiques, réduire la vigilance, bien que la possibilité qu’ils puissent provoquer une somnolence ne puisse être complètement exclue. Le choix de ces principes actifs semble donc plus approprié, notamment pour les personnes qui prennent le volant dans le cadre de leur travail.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ils peuvent provoquer des vertiges, une somnolence, une confusion mentale, des étourdissements et des difficultés de concentration, ce qui est plus fréquent, notamment chez les personnes âgées. Ces effets, le plus souvent rapportés avec l’indométhacine (Indoxen), sont cependant aussi relativement fréquents avec des médicaments plus largement utilisés tels que le naproxène (par ex. Naprosyn), l’ibuprofène (par ex. Brufen), le diclofénac (par ex. Voltaren). Comme les plaintes varient d’un médicament à l’autre et d’un individu à l’autre et qu’elles sont souvent passagères, il faut rappeler à toute personne prenant un anti-inflammatoire d’être prudente au début du traitement et lors de l’augmentation de la dose dans la conduite d’une auto même une voiture de location.

Antihypertenseurs. Ils peuvent provoquer une baisse brutale de la pression artérielle lors de la première prise, entraînant des vertiges et des évanouissements, et dans certains cas une somnolence. Le début du traitement nécessite donc une certaine prudence. En général, la conduite peut être considérée comme relativement sûre lorsque l’on est certain que le traitement est bien toléré.

L’insuline et les hypoglycémiants oraux. Les diabétiques traités avec ces médicaments présentent un risque de crises hypoglycémiques, qui peuvent altérer la clarté mentale et donc la capacité de conduire. Certaines conditions, comme une mauvaise utilisation du médicament ou le fait de sauter ou de retarder un repas, peuvent déclencher une crise même chez les patients dont le diabète est bien stabilisé. Un impératif pour tous les diabétiques est de toujours avoir à portée de main des bonbons, des biscuits, des gressins, des biscottes ou toute autre source de sucre à avaler rapidement dès les premiers symptômes (par exemple, transpiration, agitation, tachycardie).

Gouttes oculaires. Certains collyres utilisés à des fins de diagnostic (par exemple, l’atropine, la pilocarpine) ont pour effet de dilater temporairement la pupille, ce qui provoque une « vision floue » et altère la capacité à conduire.

 

Medicalement vôtre